
Il y a quelques mois j’ai acheté du filament flexible. C’est une toute première pour moi car depuis mes débuts, c’est-à-dire il y a 5 ans, je n’ai utilisé que du PLA.
C’est pourquoi après quelques tests d’impressions pour trouver les bons réglages sur Cura (logiciel pour découper un modèle 3D). Je me suis mis au défi de réaliser la coque de mon téléphone portable.
J’ai alors réfléchi à la manière dont j’allais pouvoir commencer à la modéliser.
Je me suis dit qu’il suffirait de prendre les côtes de mon téléphone puis de les insérer dans Fusion. Pour ensuite, faire un rectangle plus gros dans lequel j’extruderai le model 3D de mon téléphone.
Animation de la coque avec la 1ère méthode
Mais je me suis vite rendu compte que le résultat n’était pas celui escompté.
Je me suis alors tourné vers une autre méthode.
Je me suis mis à dessiner une coupe de la coque de mon téléphone pour ensuite faire un sweep (balayage) en suivant un chemin qui a la forme de mon téléphone.
Plan de coupe de la coque et « chemin » de la coque
Début des problèmes…
Imprimer du filament flexible c’est une tâche complexe, avec la naissance de nouveaux problèmes. C’est pourquoi je vous conseille d’utiliser une imprimante qui a un système d’extrusion direct Drive et non Bowden qui, par la distance séparant la buse de l’extrudeur rendra l’impression plus compliquée voir impossible. Pour cela il existe des kit qui permettent d’upgrader votre imprimante.

Pour ma part j’ai un système Direct Drive mais ce n’est pas gagné d’avance. Le filament nécessite des réglages au niveau du slicer, comme la vitesse de déplacement qui doit être réduite, la température augmentée ou encore les supports qui doivent être désactivés.
Premières impressions
Mes premières impressions du flexibles se sont bien passées pour les petites pièces mais l’impression d’un grand volume comme la coque a été plus coriace.
La première couche ne s’imprimait pas correctement ou se décollait et la buse se bouchait de manière inattendue.
J’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois et régler le niveau de mon plateau.
Ma première pièce a été un échec. Le filament n’avait pas le temps de se refroidir et par conséquent les bords de la coque étaient très mal imprimer. De plus l’épaisseur de la coque n’était pas assez importante et rendait la coque trop souple.
Résultat de la première coque
Deuxième essai, un pas en avant
Mon deuxième essai a été plutôt concluant, l’épaisseur était bien et permettait d’avoir une coque qui tient bien au téléphone. Malgré quelques défauts (l’impression dans le vide n’est pas très propre) la coque reste utilisable et semble robuste.
Mon retour après 4 mois d’utilisation
Cela fait désormais 4 mois que j’utilise quotidiennement la coque sur mon téléphone. J’en suis très satisfait. Elle protège aussi bien que la coque d’origine, le seul défaut c’est qu’elle se salit et perd un peu de sa couleur rouge.